Da Le Figaro del 26/09/2005
Originale su http://www.lefigaro.fr/eco-monde/20050926.FIG0309.html

L'Italie prospère sans droits de succession

di Richard Heuzé

Rome - Ni droits de succession, ni impôt sur la fortune, ni taxation des rentes financières : le régime fiscal italien est décidément favorable aux contribuables les plus riches.

Certes, ces derniers sont assujettis à un impôt de 39% sur leur revenu déclaré, mais aucune «ponction» supplémentaire ne leur est imposée. Silvio Berlusconi part du principe qu'un mauvais impôt entraîne un surcroît de dissimulation fiscale, or le phénomène est déjà suffisamment important puisqu'en Italie l'économie au noir est évaluée à 217 milliards d'euros, soit 16% du PIB.

Ce millionnaire des médias sait aussi, en connaissance de cause, que les plus riches n'ont aucune difficulté à mettre leur fortune à l'abri derrière des fonds fiduciaires qui leur permettent d'échapper au percepteur. Aussi répugne-t-il à alourdir la taxation des rentes des patrimoines et des revenus financiers. Titres d'Etat et plus-values boursières restent imposés à 12,5%, tandis que les intérêts dérivant de dépôts bancaires le sont à 30%.

A son retour au pouvoir en 2001, Silvio Berlusconi a fait de la baisse des impôts son objectif prioritaire. Il en a ramené l'assiette de cinq à trois tranches et se propose de n'en laisser que deux d'ici à 2008. Mais en cherchant à privilégier les classes les plus aisées de la population, il s'est durement confronté à son principal allié, Gianfranco Fini. Pour cette raison, le leader d'Alliance nationale, dont l'électorat est plus populaire que le sien, a même obtenu en juillet 2004 le départ du ministère de l'Économie de l'ultralibéral Giulio Tremonti, rappelé précipitamment jeudi.

La mesure la plus importante de son quinquennat reste l'exemption totale de taxes sur les successions et les donations. Adoptée dès son retour au pouvoir, elle a satisfait tous les Italiens, dont les patrimoines, jusqu'aux plus modestes, étaient soumis à un impôt progressif particulièrement honni.

Certains en ont sans doute profité plus que d'autres. Comme, par exemple, Paolo Berlusconi : selon l'hebdomadaire économique Il Mondo, le frère du président du Conseil a fait don en 2002 de sa maison d'édition à sa fille Alessia pour une période de trois ans. Un acte reconduit cet été pour la même période, libre d'impôts bien évidemment.

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