Da Le Monde del 25/01/2005
Originale su http://www.lemonde.fr/web/recherche_articleweb/1,13-0,36-395493,0.html
Tsunami : le nouveau bilan dépasse les 280 000 morts
Le nombre des personnes mortes ou présumées mortes à la suite des raz de marée qui ont ravagé le 26 décembre le littoral de l'océan Indien dépasse les 280 000, après l'annonce, mardi 25 janvier par l'Indonésie, d'un bilan revu nettement à la hausse.
Au moins 228 429 personnes ont trouvé la mort ou sont portées disparues et présumées mortes dans le nord de l'île indonésienne de Sumatra, selon un nouveau bilan du ministère de la santé. Le décompte indonésien précédent faisait état de près de 174 000 morts.
Au Sri Lanka, le bilan reste de 30 957 morts et 5 637 disparus. Ces derniers peuvent difficilement être considérés comme présumés morts car ils auraient pu en réalité faire l'objet d'un double décompte, une partie d'entre eux faisant en fait déjà partie des personnes enterrées à la hâte et qui n'ont jamais été identifiées.
Le cas est semblable en Thaïlande, où les 3 134 disparus pourraient également compter parmi les 5 384 morts officiels.
En Inde, en revanche, les 5 669 disparus sont présumés morts, venant ainsi s'ajouter aux 10 744 personnes officiellement décédées.
CLARIFIER LE BILAN
Mme Chadijah, une responsable du ministère de la santé, a précisé que même si les disparus n'étaient pas officiellement morts, il y a peu d'espoir qu'ils aient survécu un mois après la catastrophe.
"La population peut logiquement présumer que les portés disparus sont morts, mais ce n'est pas ainsi que nous établissons notre bilan quotidien de la catastrophe du tsunami à Atjeh", a-t-elle déclaré.
L'Indonésie souffre d'un manque de coordination interministérielle et les bilans officiels ont été contradictoires, selon les ministères. De surcroît, à plusieurs reprises, les autorités ont annoncé cesser de compter les morts avant de reprendre en fait leur enregistrement.
Le gouvernement indonésien travaille à une clarification du bilan des personnes tuées par le séisme et le raz de marée, avait annoncé, samedi, le ministre de la protection sociale, Alwi Shihab. "Nous sommes en train de mettre en place un système informatique afin d'obtenir un nombre précis des disparus", avait-il déclaré.
Le président indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono, avait estimé la semaine passée que le bilan total des morts ne serait peut-être jamais connu en Indonésie, le pays le plus touché par la catastrophe.
Au moins 228 429 personnes ont trouvé la mort ou sont portées disparues et présumées mortes dans le nord de l'île indonésienne de Sumatra, selon un nouveau bilan du ministère de la santé. Le décompte indonésien précédent faisait état de près de 174 000 morts.
Au Sri Lanka, le bilan reste de 30 957 morts et 5 637 disparus. Ces derniers peuvent difficilement être considérés comme présumés morts car ils auraient pu en réalité faire l'objet d'un double décompte, une partie d'entre eux faisant en fait déjà partie des personnes enterrées à la hâte et qui n'ont jamais été identifiées.
Le cas est semblable en Thaïlande, où les 3 134 disparus pourraient également compter parmi les 5 384 morts officiels.
En Inde, en revanche, les 5 669 disparus sont présumés morts, venant ainsi s'ajouter aux 10 744 personnes officiellement décédées.
CLARIFIER LE BILAN
Mme Chadijah, une responsable du ministère de la santé, a précisé que même si les disparus n'étaient pas officiellement morts, il y a peu d'espoir qu'ils aient survécu un mois après la catastrophe.
"La population peut logiquement présumer que les portés disparus sont morts, mais ce n'est pas ainsi que nous établissons notre bilan quotidien de la catastrophe du tsunami à Atjeh", a-t-elle déclaré.
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