Da Le Monde del 27/06/2006
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Les Italiens disent "non" à la révision constitutionnelle demandée par la droite

Après les législatives du printemps, les 47 millions d'électeurs italiens étaient à nouveau appelés aux urnes, dimanche 25 et lundi 26 juin. Après dépouillement de tous les bulletins de vote, le "non" a recueilli 61,7 % des voix, selon les chiffres définitifs du ministère de l'intérieur.

La victoire des partisans du "non" est d'autant plus nette que la participation a atteint 53,6 %, un taux important pour ce type de scrutin. Le nord du pays, qui aurait pourtant bénéficié avec ce texte d'une régionalisation accrue, l'a lui aussi rejeté.

Le gouvernement de coalition emmené par Romano Prodi, parvenu au pouvoir grâce à une courte victoire aux législatives d'avril, en sort donc conforté. "Cela renforce la coalition", a estimé le ministre de la défense, Arturo Parisi. Au nom des communistes italiens, Oliviero Diliberto a évoqué "une claire défaite pour Berlusconi".

En effet, le leadership au sein de l'opposition de l'ancien président du conseil, Silvio Berlusconi, pourrait, lui, être remis en cause : un de ses partenaires, la Ligue du Nord, n'a pas exclu de quitter la coalition de centre-droite en cas de victoire du "non". Sorti de son silence lundi soir,"Il Cavaliere" s'est dit "attristé" par le résultat. Il a par ailleurs convoqué une réunion de crise avec les autres partis de son alliance, la Maison des libertés (CDL).


RÉFORME LA PLUS AMBITIEUSE JAMAIS ENVISAGÉE DEPUIS 1948

Présentée en novembre 2005 au Parlement, alors dominé par le centre-droite, la réforme n'avait été adoptée qu'à la majorité simple, alors qu'une majorité des deux tiers était nécessaire pour éviter un référendum. Les changements proposés étaient les plus ambitieux jamais envisagés depuis l'adoption de la Constitution de 1948.

Le projet soumis à référendum prévoyait d'accorder aux vingt régions une autonomie dans les domaines de l'éducation, de la santé et des administrations locales. Il prévoyait un renforcement des pouvoirs du chef du gouvernement, qui, de "président du conseil", devenait "premier ministre", capable de nommer et de révoquer les ministres sans passer par le président de la République, et "déterminant" la politique générale alors qu'il la "dirige" aujourd'hui.

Selon la nouvelle Constitution, le président de la République aurait vu ses pouvoirs réduits et n'aurait plus pu dissoudre les Chambres que sur "demande du premier ministre". Le Parlement passait d'un parfait équilibre des compétences entre la Chambre des députés et le Sénat à un système où les sénateurs ne s'occupaient que des lois régionales et les députés des lois nationales. La réforme prévoyait également à partir de 2016 une réduction du nombre des députés, qui devaient passer de 630 à 518 et des sénateurs, de 315 à 252.

Pour ses défenseurs, Silvio Berlusconi en tête, le projet de réforme devait permettre à l'Italie de mettre fin à des décennies d'instabilité politique et de faire des économies en réduisant le nombre des parlementaires. Mais pour Romano Prodi, les réformes envisagées n'auraient fait que détruire l'unité nationale, affaiblir le chef de l'Etat et auraient coûté au pays plus de 250 milliards d'euros.

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